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INTER 87 FSU Section du Conseil départemental de la Haute-Vienne

Appel à la grève pour le 10 mai 2012

9 Mai 2012 , Rédigé par fsu-cg87 Publié dans #Mobilisations locales

GREVE ET RASSEMBLEMENT LE 10 MAI 2012

« POUR NOS DROITS, NOTRE DIGNITE, LE RESPECT DE NOS PROFESSIONS ET DE NOTRE ENGAGEMENT AU SERVICE DU PUBLIC»

 

Nous déposons un préavis de grève de 11heures à 15 heures pour que tous les personnels de tous les services même les plus éloignés soient présents. Nous donnons rendez vous à chacun à 11h30, dans la cour au Conseil général pour un pique nique collectif jusqu’à 13h30. Il sera possible de se restaurer sur place; si le temps le permet à partir de 12 heures.

 

Un Conseil général divisé, trace ses frontières. Des salariés sont abattus, d’autres sont indignés, certains encore n’osent plus formuler leurs difficultés…

 

De manière accélérée, depuis le déménagement à la Visitation, une chape de plomb s’abat sur les services au fil des jours. Si tout un chacun est heureux d’avoir un emploi dans la situation actuelle, il n’empêche que venir travailler au Conseil général, quel que soit l’engouement pour sa profession, est source de tensions, voir même de souffrance au travail.

 

La réorganisation avec son lot d’élimination de cadres, de mobilités imposées par dizaines, de stress pour des centaines d’agents dans l’attente des affectations, est à marquer d’une grosse pierre noire.

 

Sans concertation en amont, sans motivation compréhensible, avec pour seule justification, mais à la marge, d’une réforme de la carte intercommunale inachevée et contestée, des agents en grand nombre sont mutés, perdent leur postes, leur équipe est déstructurée.

 

 

Sans vouloir tout mélanger, comment ne pas voir que cela s’inscrit dans un cycle de gestion régressif, constitué de décisions aussi brutales qu’unilatérales et parfois même inopérantes, rappelons nous  :


Application sans même attendre la circulaire ministérielle fin février du jour de carence, alors que nombre de collectivités boycottent cette mesure qui frappent les plus vulnérables d’entre nous,

Refus de mettre en place un véritable COS, comme dans les autres grandes collectivités,

Ouverture en continu des services en central. Cette mesure est inutile, ayant été abandonnée par l’administration, elle même, en 2002, quelques mois après l’accord sur les 35 heures, 

Accès verrouillé à la formation

Refus d’accorder les titres restaurants aux agents des collèges, qui majoritairement ne prennent plus leur repas à la cantine, suite à la mise en place de la règle des avantages en nature…

Propos disqualifiants sur les organisations syndicales représentatives

Diminution de 75% à 60% des remplacements des temps partiels en 2010 provoquant des tensions dans les services,

Difficulté majeure pour les professionnels et la FSU, pour que le Conseil général prenne véritablement en compte l’invasion de champignons aux archives,

Suppression scandaleuse du poste de vétérinaire directeur adjoint du laboratoire,

Suppression de postes de catégorie A à la BDP,

Désengagement de la Mission locale,

Mise en cause des frais des déplacements,

Projet régressif de gestion des informations préoccupantes (activités secteur social),

Verrouillage des avancements par le non respect des ratios dans les grands groupes professionnels.

50 assistantes familiales du Conseil général ont préparé pendant 240 heures leur diplôme d’Etat. Mais elles n’ont pu le passer faute d’avoir été présentées par l’organisme formateur. Mieux cet organisme n’était pas agréé pour dispenser cette formation diplômante !

La majorité des 220 assistantes familiales n’ont pu obtenir la liquidation de leurs frais de déplacement 2011 que sous la menace d’un conflit social. Des dizaines d’état de frais étaient bloqués parfois depuis près de 6 mois !

 

Aux vœux, nous assisterons à l’inimaginable :  notre employeur dénonçant les arrêts maladie des collègues TOS des collèges, alors que la majorité d’entre eux exercent des métiers pénibles, et que leur moyenne d’âge est une des plus élevées du Conseil général.

 

C’est dans le cloitre, au Conseil général en dehors de nos directions maintenant, que s’échafaudent ces mesures régressives, autour d’un « brain trust » qui pense et mesure le travail des autres, en banalisant les conséquences de leurs actes sur le reste des agents.

 

Ces modes de management sont connus, leurs conséquences aussi.

 

Depuis des mois, la FSU et LA CGT, leurs élus et leurs militants s’épuisent à obtenir de la transparence, des règles de droits, de la consultation des professionnels en amont des décisions collectives et individuelles.

 

Depuis des mois, par dizaines les agents contactent le syndicat pour obtenir des informations, connaître leur droits, et font état d’une situation professionnelle et personnelle difficilement soutenable. Mais les organisations syndicales, les élus du personnel sont écartés de tout processus de décisions et nous « ramons » en permanence, à contre courant pour faire notre travail.

 

Nous appelons tous les agents, à prendre leur responsabilité, à oser enfin dire NON ensemble à ces successions de mesures qui minent le fonctionnement de notre collectivité.

 

Nous sommes des centaines à vouloir le changement, à vouloir travailler et vivre ensemble au Conseil général dans un projet partagé, dans le respect de nos métiers, de nos services, de nos technicité et de notre engagement au service de la population.

 

Une négociation générale s’impose aujourd’hui sur tous les sujets pour que le progrès social ait à nouveau un sens au CG.

 

Nous demandons une négociation générale :

- des droits clairs pour tous les agents dans le cadre de la réorganisation, basée sur des fiches de vœux, des règles d’ancienneté etc..

- la mise en place d’un véritable COS pour tous

- une négociation qui aboutisse à une aide pour tous au paiement des mutuelles santé et prévoyance

- le respect des ratio d’avancement de grade pour les grades d’avancement de toutes les filières

- l’attribution des titres restaurant pour tous les agents de collèges qui ne mangent plus en restauration scolaire

- le maintien de tous les effectifs des personnels du Conseil général et le retour au contrat social avec 75% de remplacement des temps partiels

- le droit à la formation, aux congés, à une meilleure indemnisation pour les assistantes familiales

- le maintien du binôme dans le cadre des informations préoccupantes (protection de l’enfance)

- les créations de postes pour pourvoir tous les postes nécessaires dans les services

- le gel du jour de carence, comme de nombreuses collectivités le font : Limoges, CG 93, CG 15, Panazol, Isle, St Brice, OPHLM etc…

- la remise en place d’un dialogue social positif, à l’image de celui  que nous avons connu pendant des années

 

Ce mouvement de protestation est aussi pour dire ensemble que nous voulons que notre engagement au service du public, comme notre parole soient enfin respectées.

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